Livraison standard offerte à partir de 150€ d'achats en France - Livraison dans toute l'Europe

Le mois de juillet au cœur du vignoble : une danse délicate entre nature et savoir-faire

JUILLET

Le mois de juillet évoque souvent pour beaucoup des vacances, du soleil et du repos. Cependant, dans les vignobles qui parsèment nos régions, c'est une tout autre histoire. Cette période estivale est synonyme d'une effervescence sans pareil, marquée par le bourgeonnement et la transformation progressive des grappes. Si le soleil est indispensable à la maturation des raisins, il rappelle également au vigneron la responsabilité qu'il porte : celle de veiller sur des vignes qui, en ce mois crucial, ne tolèrent aucun faux pas.

L'été dans les vignobles n'est pas seulement une saison, c'est un chapitre déterminant de l'année viticole où chaque détail compte. Avec le ciel bleu comme témoin et le chant des cigales en fond sonore, le vigneron marche sur un fil, jonglant entre les caprices de la nature et les techniques ancestrales, tout en anticipant les défis de la vendange prochaine.

Alors, pendant que certains se prélassent à l'ombre des parasols, que fait exactement le vigneron sous le soleil ardent de juillet ? Immergeons-nous dans ce mois charnière et découvrons ensemble le travail méticuleux à la vigne et au chai.

PALISSAGE

Les subtiles étapes du travail de juillet à la vigne

L'ébourgeonnage et l'épamprage : une chirurgie végétale

L'été s'installe et avec lui, un ballet minutieux débute dans les rangées de vignes. Parmi les premiers gestes, on retrouve l'ébourgeonnage et l'épamprage. Loin d'être de simples coupes, ces interventions sont cruciales. Le vigneron retire avec précaution certains bourgeons et rameaux jugés superflus. Ceux-ci, bien qu'appartenant à la vigne, ne portent pas de fruits ou sont mal positionnés. En les ôtant, le vigneron offre plus d'espace et d'aération à la plante, permettant ainsi une meilleure répartition de la sève entre les grappes. C'est une forme de chirurgie végétale, où chaque coup de sécateur a son importance.

Le palissage : sculpter la vigne sous le soleil

Ensuite vient le palissage, étape artistique où la vigne est doucement guidée. Le vigneron travaille à maintenir et orienter les pousses verticales entre des fils. Cette étape, loin d'être uniquement esthétique, a une fonction vitale : elle optimise l'exposition des feuilles au soleil. Dans cet agencement soigné, la photosynthèse est favorisée, garantissant une maturation idéale des raisins. Sous les doigts du vigneron, la vigne devient une sculpture vivante, changeante et productive.

Le traitement : le bouclier contre les aléas

Mais le mois de juillet, malgré sa chaleur, n'est pas exempt de défis. Selon le climat et les conditions, des menaces guettent la vigne. Des maladies, provoquées par des champignons tels que le mildiou ou l'oïdium, peuvent compromettre la récolte. Le vigneron, en véritable gardien, veille et protège son domaine. Des traitements, choisis avec discernement, sont parfois nécessaires pour assurer la santé de la vigne et la qualité des futurs raisins.

La véraison : le miracle estival

Et puis, fin juillet, un événement presque magique se produit : la véraison. C'est un moment attendu, où chaque baie de raisin commence à se transformer, changeant de couleur sous l'effet du soleil et du temps. Pour les cépages rouges, le vert laisse place au rouge, voire au noir, tandis que pour les blancs, une teinte jaune doré émerge. Ce phénomène n'est pas seulement esthétique : c'est le signe tangible que la maturation, phase cruciale pour la qualité du vin, a bel et bien commencé. Le vigneron observe, patient, sachant que la nature a repris ses droits.

Sans titre (700 × 340 px) (700 × 450 px) (700 × 550 px) (2000 × 770 px) (2000 × 1000 px) (2000 × 770 px) (980 × 710 px) (1080 × 840 px) - 2023-07-29T151812.204

Les coulisses du mois de juillet au chai

La préparation des cuves : Même si les rangées verdoyantes de la vigne captent la majeure partie de l'attention en juillet, le chai, avec sa fraîcheur et ses ombres, est loin d'être en sommeil. Il s'agit du sanctuaire où le fruit se transformera en nectar.

Et la première étape ? La préparation minutieuse des cuves. Chaque recoin est nettoyé, chaque équipement vérifié. Dans l'atmosphère feutrée du chai, le vigneron s'assure que tout est prêt à accueillir la prochaine vendange, promesse de nouvelles créations vinicoles.

L'élevage : l'art de la patience et de la précision. Au cœur de cet espace, des vins issus des vendanges antérieures poursuivent leur maturation. L'élevage est un art délicat, demandant à la fois patience et expertise. Que les vins soient en cuve ou en barrique, chaque jour peut nécessiter une intervention. Des soutirages minutieux pour éliminer les sédiments indésirables, des ouillages pour combler l'espace laissé par le vin évaporé, et bien sûr, des dégustations. Ces dernières ne sont pas seulement un plaisir, mais un moyen pour le vigneron de suivre, presque intimement, l'évolution de chaque cuvée.

La mise en bouteille : le prélude à la dégustation Enfin, alors que le soleil de juillet bat son plein, certains vins, vibrants et jeunes, s'apprêtent à quitter le chai. Ils sont destinés à être savourés tôt et, pour cela, la mise en bouteille se fait en plein été. Chaque bouteille, une fois remplie, scellée et étiquetée, est une invitation à la découverte, promesse d'un moment partagé.

BARRIQUE

En conclusion : un mois entre deux mondes

Juillet est donc bien plus qu'un simple mois estival pour le vigneron. C'est une danse entre deux mondes : les rangées luxuriantes de la vigne et la quiétude sacrée du chai. Chaque action, chaque décision prise pendant cette période charnière, influence la qualité de la future récolte et du vin produit. Immergé entre nature et tradition, le vigneron s'affaire sans relâche, dédié corps et âme à son terroir et à son art.

Partager sur les réseaux sociaux

Poster un commentaire

Je n'ai pas de compte,
je m'inscris

J'ai déjà un compte,