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Brisons les mythes : 6 idées reçues sur le vin rosé

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On le sait, le vin rosé est incontournable lors des beaux jours. Il est parfait pour accompagner les apéros ensoleillés et les barbecues festifs. Cependant, malgré sa popularité grandissante, ce vin est souvent entouré de nombreux préjugés. Nous allons donc tordre le cou à ces idées reçues, une par une !

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1. Le rosé, c'est du vin rouge et du vin blanc mélangés

Il est grand temps de dissiper ce mythe persistant. Beaucoup pensent encore que le vin rosé est le produit d'un mélange de vin rouge et de vin blanc. En réalité, la législation française, à l'exception de la Champagne, interdit formellement cette pratique.

Le vin rosé, comme le vin rouge, est produit à partir de raisins noirs. Alors comment obtient-on cette jolie teinte rose, me demanderez-vous ? C'est tout simplement une question de temps de contact entre le jus du raisin et les peaux des raisins. Ce processus, appelé macération, dure généralement quelques heures à quelques jours pour le rosé, contre plusieurs semaines pour le vin rouge. C'est ce qui confère au rosé sa couleur allant du rose pâle au rose vif.

La méthode la plus couramment utilisée pour la fabrication du vin rosé est appelée "pressurage direct". Dans ce cas, les raisins sont pressés immédiatement après la récolte, de la même manière que pour le vin blanc. Le jus obtenu, ayant eu un contact très bref avec les peaux des raisins, est légèrement coloré et est ensuite fermenté pour devenir du vin rosé.

Il existe une autre méthode, appelée le rosé de "saigné". Après une courte macération, une partie du jus est "saignée" des cuves pour continuer la fermentation séparément. Ce jus est alors transformé en vin rosé, tandis que le reste continue sa macération pour devenir du vin rouge.

En somme, loin d'être un simple mélange de rouge et blanc, le vin rosé résulte d'un processus de vinification bien spécifique, nécessitant un savoir-faire et une précision particulière de la part du vigneron. Chaque méthode offre un profil unique au vin rosé, en termes de couleur, d'arômes et de structure, contribuant à la richesse et à la diversité de cette catégorie de vin souvent sous-estimée.

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2. Le rosé ne se garde pas

La croyance populaire voudrait que le vin rosé soit exclusivement un vin à boire dans l'année, mettant en avant sa fraîcheur et ses arômes de fruits rouges et d'agrumes. Si cela est vrai pour une grande majorité des rosés, particulièrement ceux qui sont légers et fruités, tous les rosés ne sont pas à mettre dans le même panier.

Il existe effectivement des vins rosés conçus pour le vieillissement. Certains d'entre eux peuvent même développer des arômes plus complexes après quelques années en cave. Il s'agit souvent de vins provenant de régions spécifiques, qui sont réputées pour leur rosé de garde. C'est notamment le cas de l'appellation Bandol, en Provence, ou de Tavel, dans la vallée du Rhône. Ces vins sont souvent plus structurés, avec une teneur en alcool plus élevée et une richesse aromatique qui leur permet de se bonifier avec le temps.

Ainsi, les rosés de Bandol ou de Tavel, par exemple, peuvent se conserver entre 3 et 5 ans, voire plus dans certains cas. Ces vins révèlent alors des notes plus évoluées, comme le miel, les fruits confits, les épices, voire des nuances de sous-bois, tout en conservant une certaine fraîcheur.

Il est donc tout à fait possible de faire vieillir un rosé, à condition de choisir un vin disposant du potentiel de garde nécessaire et de le conserver dans de bonnes conditions. Pour cela, il est recommandé de garder les bouteilles à l'abri de la lumière, dans un endroit frais et de préférence à une température stable.

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3. Le rosé, c'est bon marché

Il est souvent perçu que le vin rosé est moins cher que ses homologues rouges et blancs. C'est une idée reçue qui mérite d'être clarifiée. En effet, le vin rosé n'est pas systématiquement une option économique. Comme pour les vins rouges et blancs, il existe des rosés de différentes gammes de prix, y compris des rosés plus coûteux qui résultent d'un travail méticuleux dans les vignes et au chai.

Les vignerons qui produisent ces rosés de haute qualité consacrent beaucoup de temps et d'énergie à leurs vignes. Le choix du moment de la vendange, la sélection des raisins, la maîtrise de la macération et de la fermentation sont autant d'étapes cruciales dans la création d'un rosé de qualité. Bien que l'élevage des rosés ne soit pas aussi long que celui des rouges ou de certains blancs, cela n'enlève rien à la complexité de leur élaboration.

De plus, ces vignerons recherchent constamment à améliorer leurs méthodes pour produire des vins rosés qui expriment au mieux le caractère de leur terroir et de leurs cépages. C'est cette recherche permanente de qualité qui justifie des prix parfois plus élevés.

Ainsi, ne vous laissez pas tromper par l'idée que le rosé est un vin bon marché. Le monde du rosé offre une large gamme de vins, allant des plus accessibles aux plus élaborés, reflétant la diversité des terroirs, des cépages et du savoir-faire des vignerons.

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4. Le rosé ne va qu'avec les salades et grillades

Il est vrai que le rosé est souvent associé aux repas d'été légers tels que les salades et les grillades. Mais réduire le rosé à ces accords serait un tort, car il s'agit d'un vin incroyablement polyvalent qui peut accompagner un large éventail de plats tout au long de l'année.

Le secret de cette polyvalence réside dans la variété des styles de rosés disponibles. Les rosés sont aussi diversifiés que les rouges ou les blancs, ce qui les rend adaptables à de nombreux accords mets et vins. Par exemple, un rosé de Bandol, bien structuré et épicé, peut être l'accompagnement idéal d'un tajine d'agneau ou d'un plat de cuisine asiatique relevé. De l'autre côté du spectre, un rosé plus léger et fruité du type Provence peut être un excellent choix pour des mets délicats tels que les poissons grillés, les salades de fruits de mer ou même certains desserts à base de fruits rouges ou d'agrumes.

Alors la prochaine fois que vous pensez aux accords mets et vins, n'oubliez pas le rosé. Sa diversité et sa polyvalence pourraient vous surprendre et enrichir votre expérience culinaire.

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5. Le rosé vient uniquement de Provence

La Provence est indéniablement réputée pour ses rosés et est souvent considérée comme le berceau de ce type de vin. Cependant, l'idée que le rosé provient uniquement de cette région est une idée reçue. Le rosé est produit dans de nombreuses régions viticoles du monde entier, chacune avec sa propre expression du vin.

De la Loire à la Californie, en passant par l'Italie et l'Espagne, les rosés reflètent une grande diversité de terroirs et de techniques de vinification. Dans le Languedoc-Roussillon, par exemple, les rosés peuvent être puissants et fruités, tandis qu'en Espagne, vous trouverez des rosados savoureux et généreux. Il est également important de noter que certains des meilleurs rosés du monde proviennent de régions moins connues pour cette couleur de vin, comme la Toscane en Italie ou la Rioja en Espagne.

La diversité des rosés est telle qu'elle offre une palette de saveurs pouvant satisfaire tous les palais. Il est donc intéressant de sortir des sentiers battus et d'explorer les rosés de différentes régions pour découvrir toute la richesse que ce vin a à offrir.

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6. Le rosé n'est pas un "vrai" vin

Ce cliché est probablement le plus tenace, mais aussi le plus éloigné de la réalité. Le rosé est bien un vin à part entière. Sa production nécessite un véritable savoir-faire, souvent sous-estimé, qui équilibre minutieusement le temps de macération pour extraire la bonne couleur et les bons arômes. Tous les cépages ne sont pas adaptés à la production de rosé, et un bon vigneron doit savoir quels cépages choisir et comment les travailler pour obtenir le profil souhaité.

Le rosé n'est pas simplement un "vin de soif", il offre une palette de saveurs et de structures variées qui reflètent son terroir, son cépage et les talents du vigneron, tout comme le font les vins rouges et blancs. Et oui, certains rosés peuvent même vieillir et évoluer favorablement avec le temps ! En somme, le rosé mérite d'être apprécié et respecté en tant que "vrai" vin.

Voilà, nous espérons que ces explications vous aideront à mieux apprécier le vin rosé et à dépasser ces clichés. Le vin rosé est riche, varié et surprenant, ne vous arrêtez pas aux idées reçues, explorez et dégustez !

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